Canon propose un mise à jour de sa gamme photo / arts graphiques : la nouvelle série x400 reprend la plupart des caractéristiques des x300 à quelques différences près.
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Les 5 nouvelles imprimantes sont les suivantes :
- Quatre modèles 12 couleurs :
- iPF 9400 (64″)
- iPF 8400 (44″)
- iPF 6400 et 6450 (24″)
- En 8 couleurs (imprimante optimisée pour la vitesse), seule la 64″ est mise à jour :
- iPF 9400s (64″)
Quelles sont les nouveautés des iPF x400 ?
- Vitesse d’impression : Les imprimantes sont jusqu’à 1,3 fois plus rapides que les modèles x300.
- Les imprimantes 24″ (6400 et 6450) peuvent utiliser des cartouches de large capacité : 300 mL.
- Les imprimantes 24″ (6400 et 6450) disposent maintenant elles aussi d’un réservoir tampon : l’imprimante ne cesse donc plus d’imprimer lors d’un changement de cartouche.
- L’imprimante est capable d’envoyer des alertes email en cas de problème et permet un calcul précis du coût d’impression de chaque travail.
- Un nouveau densitomètre assurant la calibration.
- En option : un spectrophotomètre X-Rite est disponible avec l’iPF 6450.
Nouveau densitomètre
Les Canon iPF x400 embarquent un nouveau densitomètre. Celui-ci est plus précis et utilisable sur une gamme plus large de média. Les papiers d’épreuvage et fine art sont aussi mieux pris en compte.
Ce densitomètre permet d’aligner facilement plusieurs imprimantes ensembles. Sans rivaliser avec un spectrophotomètre et un profil ICC, cet outil peut offrir une alternative rapide, simple et à bas coût pour qui veut imprimer sur un grand nombre de supports sans avoir besoin d’une précision couleur irréprochable.
Il est toujours possible avec les imprimantes Canon d’ajouter dans l’imprimante et le driver n’importe quel type de papier et ceci très simplement. C’est donc un bon point que cet outil ait été perfectionné.
Un spectrophotomètre intégré
Après HP et Epson, c’est au tour de Canon de proposer un spectrophotomètre intégré à l’imprimante. Cette option est disponible uniquement sur la 6450 (24″) et reprend un principe proche de celui adopté par Epson : un rail vient se positionner devant la machine. L’intégration est plutôt bien réalisée puisqu’il n’y a alors aucun câble supplémentaire.
L’unité de mesure est fabriquée par X-Rite et utilise la technologie i1. Ici, inutile de choisir entre la version avec ou sans filtre UV, puisque l’appareil permet les mesures en M1 et M2 (voir article sur le M factor). Comme l’outil est calibré XGRA, les différences avec l’i1 Pro 2 sont minimes. C’est un très bon point car le spectrophotomètre utilisé par Epson se comporte très différemment des autres outils X-Rite, ce qui conduit parfois à des difficultés d’interprétation lors du contrôle qualité en proofing.
Nous avons déjà une bonne expérience avec les spectrophotomètres intégrés aux imprimantes. Ils offrent l’avantage de l’automatisme mais souffrent d’inconvénients parfois rédhibitoire :
- Pour un coût supérieur à celui d’un spectrophotomètre indépendant (i1 Pro 2), l’outil est dédié à une imprimante. Il ne pourra pas permettre de mesurer autre chose que ce qui est produit par l’imprimante. Dans de nombreux cas, il faut donc le compléter avec un spectrophotomètre indépendant.
- L’utilisation du spectrophotomètre intégré réduit fortement la capacité de production de l’imprimante, puisque lorsque l’imprimante mesure elle n’imprime plus. Pour un format A3, il faut compter un temps d’impression doublé si l’on souhaite le contrôle qualité de la Mediawedge et l’impression du rapport.
Qu’est ce que permet de faire le spectrophotomètre de l’iPF 6450 ?
Avec le driver Canon :
- Il est possible d’utiliser le spectrophotomètre à la place du densitomètre pour encore plus de précision.
- Il est possible créer et de mesure une charte de caractérisation. Il vous faudra un logiciel comme par exemple BasICColor Drop RGB pour créer le profil ICC.
- Canon offre même une solution pour la calibration d’un parc d’iPF. Une 6450 crée grâce au spectrophotomètre et au densitomètre intégré un fichier de configuration qu’il sera alors possible de copier sur n’importe quelle iPF x400 pour les aligner ensemble. Comme le modèle que nous avons testé était le seul disponible nous n’avons pas pu utiliser cette fonctionnalité.
Avec l’utilisation d’un RIP comme l’EFI Colorproof XF :
- L’étalonnage, la caractérisation et l’optimisation est complètement automatisée.
- Chaque épreuve peut être contrôlée après impression. Le RIP imprime alors le rapport de contrôle qualité en pied de page.
Il existe maintenant une alternative à Epson pour ceux qui veulent automatiser la calibration et la vérification de leur système d’épreuvage. Le spectrophotomètre utilisé par Canon s’est montré, lors de nos tests, très précis et très proche des mesures réalisées avec un i1 Pro 2 (M1). L’iPF 6450 pourra donc intéresser les gros producteurs d’épreuves qui souhaitent vérifier 100 % de leur production. Pour les autres, une solution externe indépendante reste plus économique et plus souple.